Une année de plus avec DODOC en classe d’école élémentaire
Le programme DODOC est devenu un outil incontournable de la vie de ma classe.
Ses améliorations continues et son design permettent aux élèves une prise en main rapide et une fois n’est pas coutume, le plaisir de produire un contenu rapidement consultable favorise le désir de créer et donc en classe de produire du contenu écrit et pas seulement.
Cette année, je me suis même laissé débordé, les élèves de la classe ont produit en collaboration à plusieurs ou seul plus de 60 exposés numériques sur des thèmes variés au point, j’avoue que je n’ai pu suivre correctement la correction continue de tous.
DODOC fut l’occasion de lancer des défis vidéos à la maison ( ex : fabriquer un volcan ou produire une petite scène en stop motion).
C’est aussi devenu un outil de gestion de certains aspects de la vie de la classe : exemple : photographier l’ouvrage emprunté à la bibliothèque pour ne pas l’oublier.
DODOC fut enfin l’outil pour formaliser nos connaissances et valoriser des démarches de projets impliquant toute la classe ( projet de créations sonores avec un musée : projet Saint Budoc) ou quelques élèves sur des projets personnels issus d’une bulloterie de classe – ainsi sont né des cahiers des charges présentant des projets de réalisation d’une pile volta, des sabliers, la réparation d’un jeu pour aune autre classe ou la personnalisation d’un outil de gestion des conflits sans violence initié par des partenaires suisse.
La densité du nombre de médias que peut contenir un projet conduit cependant toujours à un besoin récurrent de quelques fonctions supplémentaires pour une version future :
Pouvoir trier plus librement les médias, par ex par un classement par un mot clef.
Un exemple, des élèves font des recherches sur un sujet, comme un animal par ex et cumulent des informations avec le temps.
Ainsi, ils se retrouvent par ex avec des médias textes qui sont des textes parlant du régime alimentaire complètement éparpillés.
Les élèves ne parviennent pas à se souvenir de l’ensemble pour parvenir les réunir et à les associés ensuite correctement dans un document dans la marmite.
On se retrouve avec des réalisations finales qui peuvent faire parfois plusieurs pages, mais contenant des redondances, ou des oublis.
S’en sortir nécessite de quitter dodoc pour réorganiser les contenus sur papier avant de réintégrer les médias et cela est dommage surtout lorsque l’on soutient les élèves à travailler en collaboration.
Une fois dans la marmite, si le document « page à page » est produit, les élèves oublient et ne remarquent pas toujours facilement qu’ils ont placé un même média sur plusieurs pages différentes car le média n’est pas marqué en couleur comme « déjà utilisé » à l’échelle du document, mais qu’à l’échelle de la page.
Bon à par cela, si DODOC n’existait pas; il faudrait l’inventer.