S’il y avait encore besoin de présenter DO.DOC : https://dodoc.fr/
Depuis ses débuts do.doc a fait du chemin, avec mes élèves de primaire, c’est depuis 2018 que dodoc est utilisé de façon intensive, car il répond pour moi à divers besoins de mise à contribution des élèves dans la création de contenus partageables et collaboratifs.
Do.doc évolue grâce à une communauté d’utilisateurs qui remontent des informations d’usage via des outils comme le forum, un github …
Impliquer des élèves dans ce processus est une entrée très enrichissante pour répondre à des objectifs de démystification et la volonté de développer une meilleure compréhension de ce qu’il y a derrière un outil numérique qu’ils utilisent régulièrement.
Plusieurs façons de contribuer :
1/ le top est de pouvoir développer un projet de résidence des développeurs dans l’établissement et de contribuer in situ au développement de l’outil à leur côté en bénéficiant aussi d’une meilleure compréhension du métier de développeur et de designer.
2/ Se construire sur son instance des espaces de contribution accessibles aux élèves destinés à éprouver la plate-forme et à relever des observations qui seront ensuite rapportées aux développeurs.
3/ s’organiser des séances de crash-test que mes élèves ont justement adorer faire il y a quelques jours. Cela consistait en très peu de temps à faire tourner 15 ordinateurs en même temps pas seulement sur la même instance, mais sur les mêmes tâches, ou des tâches complémentaires de façon systématique pour déclencher et repérer des bug.
Ici, nous nous attachions pour la prochaine version V11 à vérifier des bugs éventuels dans l’invitation par un contributeur d’autres contributeurs sur son projet. Nous testions aussi la capacité de travailler en même temps à plusieurs mains sur la rédaction d’une publication en introduisant textes, images, vidéos, tableaux, visualisation de fichiers stl, sons, montages sons/images … et même écrire au sein d’un même média texte.
Au-delàs du plaisir de répondre à la consigne : lâchez, vous faites moi tout planter ! :); C’est le travail qu’il faut mener ensuite qui est riche, à savoir mutualiser, organiser les observations, mettre en mot des bugs déclenchés, les confirmer par la tentative de reproduction de l’erreur suspectée et enfin communiquer à l’équipe de développement.
Chouettes expériences contributives à mener pour inviter les élèves à nourrir d’une façon originale les communs !